Biodiversität als Lebensgrundlage: Wahlforderungen von natur&ëmwelt

Am Freitag, den 20. April hat natur&ëmwelt a.s.b.l. ihre Forderungen im Rahmen der Parlamentswahlen 2018 vorgestellt. (français – cliquez ici)

Trotz etlicher Bemühungen auf nationaler und europäischer Ebene ist der Verlust der Artenvielfalt weiterhin drastisch. Habitate und Zielarten befinden sich in einem besorgniserregenden Zustand und auch Gewässer-, Luft- und Bodenqualität sind unzureichend.

Als Naturschutzorganisation fordern wir deshalb, dass die neue Regierung diese Tatsachen ernst nimmt und sich in allen Entscheidungsbereichen kohärent und zielstrebig dem Erhalt der Biodiversität verschreibt. Denn nur, wenn der wirtschaftliche, ökologische sowie kulturelle Nutzen unserer Umwelt und ihrer Ökosystemdienstleistungen anerkannt und berücksichtigt wird, kann sich die Natur und ihre Artenvielfalt frei entwickeln.

Unbegrenztes Wachstum auf Kosten der Artenvielfalt – so nicht! Wir fordern eine intelligente Landesplanung mit 3 Verdichtungszentren.

Luxemburg ist das Land in Europa mit der höchsten Zersiedelungsrate, was eine fatale Auswirkung auf die Tierwelt und deren Lebensräume hat. Um einer weiteren Fragmentierung der Landschaft entgegenzuwirken, muss endlich die diffuse Entwicklung in Luxemburg aufhören und eine Landesplanung mit 3 Verdichtungszentren vorangetrieben werden. Die drei Agglomerationspools Luxemburg, Süden und Nordstad sollen ausgebaut und entsprechend vernetzt werden. Industrien und Gewerbe sowie Wohnviertel und Arbeitsplätze müssen in Abstimmung miteinander entwickelt und mit einem sinnvollen Mobilitätskonzept ergänzt werden.

Für eine zukunftsfähige Agrarpolitik, die Produzenten, Verbraucher und Umwelt zugutekommt. 20% Biolandwirtschaft bis 2025!

Es muss ein Umdenken geben, sowohl auf nationalem als auf europäischem Niveau. Die regionale Biolebensmittelproduktion, ihre Wertschöpfung und Vermarktung muss zur Priorität der luxemburgischen Agrarpolitik werden. Wir benötigen in Luxemburg eine Landwirtschaft, die den Bauern ein sicheres Einkommen garantiert und gleichzeitig die Natur und das Klima schützt. Daneben dürfen auch Verbraucherschutz, Gesundheit und Tierwohl nicht vernachlässigt werden. natur&ëmwelt fordert daher eine Erhöhung des Anteils der biologischen Landwirtschaft von derzeit desolaten 4% auf 20% der Agrarfläche bis 2025.

Schluss mit Pestiziden! Wir fordern ein sofortiges Verbot der gefährlichsten Substanzen sowie einen endgültigen Verkaufsstopp für den Privatgebrauch.

Pestizide sind verantwortlich für den Rückgang von 80% aller gefährdeten Vogelarten, einem Drittel der Insektenarten und der Hälfte aller Pflanzenarten auf Agrarflächen. Daher sehen wir ein sofortiges Verbot der gefährlichsten Substanzen (Bsp. Glyphosat), welche zudem unter dem Verdacht stehen krebserregend zu sein, auf nationaler Ebene als unumgänglich. Parallel muss eine Strategie für ein schnellstmögliches Phase-Out für Pflanzenschutzmittel entwickelt werden. Darüber hinaus muss der Privatgebrauch von Pflanzenschutzmitteln sofort untersagt werden. Was auf kommunaler Ebene bereits durchgesetzt ist, muss sich auf den gesamten privaten Sektor ausweiten.

Die in der Wasserrahmenrichtlinie vorgesehenen Maßnahmen müssen endlich akkurat umgesetzt werden und die Gewässerqualität nachhaltig verbessert werden.

Es muss dringend, unter Berücksichtigung der natürlichen Gegebenheiten sowie der Tier- und Pflanzenwelt, eine Aufwertung der Gewässer erfolgen, welche sich derzeit in einem schlechten Zustand befinden. Auch das Abwassermanagement muss den aktuellen Ansprüchen angepasst werden, besonders im Hinblick auf die wachsenden Einwohnerzahlen in Luxemburg. Das qualifizierte Trennsystem müssten flächendeckend eingeführt, alte Kanäle saniert, die Kläranlagen ausgebaut und auf den neusten technologischen Stand gebracht werden.

Alle Managementpläne der Natura 2000 Gebiete müssen umgehend fertiggestellt werden und die Umsetzung der Maßnahmen weiter vorangetrieben werden.

Das auf den beiden EU-Direktiven (Fauna-Flora-Habitat Richtlinie und Vogelschutzrichtlinie) basierende Netz von Natura 2000 Gebieten wurde in den letzten Jahren in Luxemburg noch erweitert und ist mit 48 FFH-Schutzgebieten und 18 Vogelschutzgebieten nun komplett. Allerdings musste das Observatoire de l’environnement in seinem Bericht für die Jahre 2013-2016 feststellen, dass 75% der sogenannten Anhang I Lebensräume in einem nicht favorablen Zustand sind. Die ausgewiesenen Zonen müssen konsequent und effektiv durch bindende Rechtsverordnungen geschützt und die Lebensräume der Zielarten verbessert werden. Es darf keine weitere Verschlechterung der Bestände der Zielarten geben.

Erneuerbare Energie – ja, auf Kosten des Naturschutzes – nein!

In Zeiten des Klimawandels und bezüglich des im Rahmen der COP21 unterzeichneten Pariser Abkommens sind Initiativen die dem Klimaschutz zugutekommen unabwendbar. Allerdings darf eine solche Förderung nicht auf Kosten des Naturschutzes geschehen, sondern muss auch die Biodiversität nachhaltig schützen. So müssen Energiesparmaßnahmen oberste Priorität sein, denn Stromeinsparungen haben ein nicht zu verachtendes Potenzial für die Nachhaltigkeit und sollten bei der Sensibilisierungsarbeit im Vordergrund stehen.

Download: Forderungskatalog inklusive unserer 6 Kernforderungen (de, fr)

.

Laure Cales (Projekte und politische Kampagnen) und Roby Biwer, Präsident von natur&ëmwelt

 

La biodiversité : le fondement de la vie – nos revendications principales

Malgré de nombreux efforts, faits aussi bien au niveau national qu’au niveau européen, le recul de la biodiversité reste dramatique. Habitats et espèces cibles sont dans un état préoccupant et la qualité de l’eau, de l’air et du sol demeure rudimentaire.

En tant qu’organisation pour la sauvegarde de la nature, nous revendiquons que le nouveau gouvernement prenne au sérieux cette réalité et se mobilise pour la sauvegarde de la biodiversité de manière cohérente et ambitieuse dans tous les domaines. La nature et la diversité des espèces peuvent se développer pleinement à la condition que l’utilité économique, écologique et culturelle de l’environnement et des écosystèmes soit reconnue et considérée.

Non à une croissance sans limites au détriment de la biodiversité ! Nous plaidons pour un aménagement du territoire avec 3 agglomérations.

Le Luxembourg est le pays le plus fragmenté en Europe avec des répercussions graves sur la faune locale et son habitat. Afin d’empêcher un étalement urbain encore plus poussé, il est indispensable de stopper le développement diffus et désordonné actuellement en cours. Il faut ainsi promouvoir un aménagement du territoire avec 3 agglomérations (Luxembourg, Sud et Nordstad). Les industries, les quartiers résidentiels et les lieux d’emplois sont à développer en parallèle et à compléter avec un concept de mobilité adapté aux défis futurs.

Pour une agriculture durable à la fois pour les producteurs, les consommateurs et l’environnement. 20% d’agriculture biologique d’ici 2025 !

Un changement de paradigme est nécessaire au plan national et au plan européen. La production alimentaire biologique et régionale, sa valorisation ainsi que sa commercialisation doivent être la priorité de la politique agricole luxembourgeoise. Nous avons besoin d’une agriculture qui octroie une sécurité financière aux producteurs tout en protégeant la nature et le climat. La protection des consommateurs, la santé des citoyens et le bien-être animal sont également à prendre en compte. Pour cette raison, natur&ëmwelt revendique une augmentation de l’agriculture biologique de 4% actuellement à 20% de la surface agraire d’ici 2025.

Non aux pesticides ! Nous demandons la prohibition immédiate des substances les plus dangereuses et un arrêt définitif de la vente aux utilisateurs privés.

Les pesticides sont à l’origine du recul des espèces sur les surfaces agraires : 80% des oiseaux menacés ainsi que la population des insectes et des plantes ont baissé respectivement de 1/3 et de la moitié. Par conséquent, l’interdiction immédiate des substances les plus dangereuses et soupçonnées d’être cancérogènes (ex. glyphosate) est par conséquent inéluctable. En parallèle, une stratégie globale pour un abandon le plus rapidement possible des produits phytopharmaceutiques est à développer. L’interdiction de l’usage privé des dites substances doit en outre être mise en place immédiatement afin d’étendre les initiatives déjà prises en ce sens sur le plan communal sur tout le secteur privé.

Les mesures prévues par la directive-cadre sur l’eau sont à mettre en œuvre dans l’objectif d’améliorer la qualité des cours deau de manière durable.

La qualité de l’eau, qui se trouve actuellement très dégradée, doit faire l’objet d’une restauration tout en respectant les conditions naturelles de la faune et de la flore. La gestion des eaux usées doit également être adaptée aux exigences actuelles, spécialement en vue du nombre croissant d’habitants aux Luxembourg. Il est souhaitable que le système séparatif qualifié du traitement des eaux usées et pluviales soit mis en place dans tout le pays, que les vieilles canalisations soient assainies et les stations d’épurations mises à jour d’un point de vue technologique.

Tous les plans de gestion pour le réseau Natura 2000 doivent être finalisés et la transposition des mesures doit avancer très rapidement.

Le réseau Natura 2000 basé sur les deux directives européennes « directive habitat » et « directive oiseaux » a récemment été complété pour aboutir à 48 zones classées « habitats » et 18 zones classées « oiseaux ». Cependant, dans son rapport pour les années 2013-2016, l’Observatoire de l’environnement a relevé que 75% des habitats de l’Annexe I sont dans un état non favorable. Les zones protégées doivent donc être préservées de manière conséquente et effective par des prescriptions légales contraignantes afin d’améliorer les habitats des espèces cibles dont la population ne doit connaître aucune détérioration.

Energie renouvelable : oui. Aux dépens de la protection de la nature : non !

Alors que le changement climatique impose ses effets néfastes, il est urgent de mettre en œuvre les initiatives en faveur du climat décidées dans le cadre de l’accord signé lors de la COP21. Néanmoins, ces mesures ne doivent en aucun cas contrarier la sauvegarde de la nature, mais au contraire protéger la biodiversité de façon durable. Ainsi, des mesures d’économie énergétique sont une priorité absolue, car elles contribuent efficacement à cette durabilité et doivent donc faire l’objet de campagnes de sensibilisation.