Surveillance de nos moules d’eau douce indigènes.

Cet été, des collaborateurs de natur&ëmwelt Fondation Hëllef fir d’Natur étudient les moules d’eau douce de la basse Sûre, de la Moselle et de certains affluents. Certains d’entre eux ont également dû se tremper et même plonger. Par exemple, une importante population de Mulette des peintres (Unio pictorum) a été découverte dans l’étang de dragage de Remerschen. Mais aussi sur la Basse-Sûre et la Moselle, on trouvait de grosses moules à tous les endroits étudiés jusqu’à présent.

Des animaux vivants ainsi que des coquilles vides de moules d’étang (Anodonta cygnea, Anodonta anatina), la Mulette des peintres (Unio pictorum) et la grande moule de rivière (Unio tumidus) ont pu être récoltées. A chaque point de la Sûre, cependant, le capitule d’Asie (Corbicula spp.) a également pu être observé. En Moselle, outre le capitule envahissant, il y a aussi la moule zébrée (Dreissena polymorpha) introduite de la région de la mer Noire. Celui-ci adhère à un substrat dur avec un fil de Byssus. Il peut également utiliser les coquilles de nos moules indigènes comme base et perturber ainsi leur nutrition.

Les moules d’eau douce sont un élément important de notre faune d’eau douce indigène, car elles gardent l’eau propre grâce à leur activité de filtration. Cependant, la connaissance de l’emplacement des espèces présentes au Luxembourg est très limitée. La surveillance de cet été vise à combler certaines lacunes dans la présence des moules d’eau douce dans les régions de la Sûre et de la Moselle.